6 décembre 2014 | Prof. Mircea MUTHU, Faculté de Lettres, Université Babes – Bolyai, Cluj – Napoca |
Résumé
La personnalité d’un érudit – Nicolae Florescu (1942-2013) – mort avant l’heure, est le sujet de mon croquis évocateur. Le journaliste, l’éditeur, l’historien littéraire et aussi le critique caustique de la mentalité non seulement culturelle de la Roumanie contemporaine constituent, dans une manière prismatique, un portait auquel la postérité doit consacrer une médaille à l’effigie. La restitution, avec ténacité et des efforts, d’un important chapitre appartenant à la littérature de la diaspora roumaine, le travail vraiment héroïque, pour faire revivre et continuer Le « Journal Littéraire » de Călinescu, l’importance accordée aux mémoires et le moyen exemplaire de gérer un grand patrimoine documentaire dans deux publications de marque – « Manuscriptum » et « La Revue d’histoire et théorie littéraire » – toutes celles-ci étant définitoires pour l’auteur de la dernière oeuvre massive, publiée pendant sa vie et intitulée, significativement, « Revenir à Aristarc ». C’est une œuvre, premièrement, testamentaire, vertébrée, ayant un caractère de « résistance par la culture », par le temps qui court, de l’intellectuel Nicolae Florescu: « Si on souhaite tirer vengeance, on ne doit pas premièrement, oublier, au moins en ce qui concerne la langue roumaine, parce que l’oubli est l’équivalent de la mort, c’est une stagnation dans l’inconscient. Mircea Vulcănescu a requis une toute autre chose au début du ravage envahi des steppes incertaines du lever, il a requis l’adoption de certains aspects de la grâce. Mais la grâce, n’appartient pas, essentiellement, au jugement humain, et on peut toucher les proportions testamentaires du modèle christique seulement après avoir accepté la valeur divine de l’existence ».
Mircea MUTHU – CV
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Le professeur émérite de l’Université Babeş-Bolyai, de Cluj-Napoca, Mircea Muthu, a soutenu des cours et des conférences interdisciplinaires sur la balcanologie (le folklore des Balkans), l’esthétique générale et appliquée, la littérature comparée. Il a eu des fonctions administratives: Vice-recteur et Recteur intérimaire de l’Université Babeş-Bolyai (1996-2002), Doyen de la Faculté des Lettres (1992-1996; 2004-2008). Il est membre de l’Union des écrivains roumains, de l’Association internationale des études sud-est européennes (A.I.É.S.E.E) et de l’Association internationale de littérature comparée (A.I.L.C.). Mircea Muthu a écrit plusieurs volumes de spécialité et il a publié des articles dans des recueils collectifs, en faisant des présentations aux Congrès nationaux et internationaux. Chevalier de l’Ordre National du Mérite (2000) et Chevalier de l’Ordre des Palmes Académiques pour les contributions apportées à la culture française.